Parc National de Karijini

Nous avons fait toute la route dans la journée pour arriver à Tom Price en début de soirée. Nous avons décidé de nous poser sur la bay d’information à l’entrée de la ville.

C’est ici que nous avons rencontré Yohann et Maëva, deux Français venus du Mans pour voyager à travers l’Australie.

Tôt le lendemain matin, nous sommes allés au centre d’information pour essayer d’avoir des renseignements précis sur la météo qui ne s’annoncaient pas terrible.

Il pleuvait averse depuis le début de matinée et ils ne nous ont pas vraiment rassuré au visitor centre…La pluie allait tomber toute la semaine dans la région, certaines routes seraient même fermées à cause des intempéries…En ce qui concernait le parc, elle nous conseillait d’être prudent parce que les rochers allaient être vraiment glissants …

Nous avons tout de même décidé de tenter le parc qui nous semblait malgré tout abordable avec un 4X4.

Il pleuvait encore sur la route et nous avons décidé d’aller voir les points de vue les plus intéressants (selon le Lonely Planet et sur les conseils des rencontres) Nous sommes tout de même descendu à Circular Pool, une des plus jolies, et celle qui se situait à côté. Ensuite nous avons pris la route en gravier pour atteindre Hancock Gorge. 23km de secousses et un saut mémorable qu’on est pas prêts d’oublier…Cédric au volant n’avait pas vu la petite bute qui tombait à pic, ce qui nous a valu un chouette vol plané dans OZI, à 80KM/H …Au final nous avons du faire réparé l’axe de la roue avant droite … Mais ça c’était plus tard … !

Nous avons finalement pu voir Hancock Gorge, malheureusement la randonnée était fermée pour cause d’intempéries…Nous étions super déçus parce que c’était celle qu’on avait le plus envie de faire…

Le soir nous avons roulé jusqu’à une aire de repos pour camions.  La pluie ne s’est pas arrêtée de la nuit, pas une grosse averse mais assez de pluie pour tremper la tente et le matelas. On était au bout, dégouté, et il fallait trouver un moyen de faire sécher tout ça avant de fermer la tente sinon ça allait sentir le crevé…

 Le lendemain matin, c’est un roadtrain de 53,5m de long qui pointait son nez devant l’échelle ! Il s’était arrêté deux heures auparavant pour se reposer et avait mis les gaz pour repartir. Après une petite conversation matinale et quelques photos pour marquer le coup, nous l’avons regardé partir avec son collègue : chauffeur d’un roadtrain aussi, de 53m aussi !

Depuis tôt le matin on entendait une vache beuglée, mais impossible de savoir d’ou elle venait. Cédric est donc parti en expédition … sans succès. Nous avons donc déserté les lieux aussi en laissant cette vache à son terrible sort…