On a repris la route vers le sud. On s’est arrêté à
Wollongong (ouai vous aussi vous riez en lisant le nom de cette ville, j’ai eu
la même réaction !) On a pris une nuit dans un camping parce qu’il n’y
avait absolument nul part ou se poser sans prendre le risque de se faire
ejecter par les Rangers – on a payé pour dormir au bord de l’océan et avoir des
douches chaudes… Bon d’habitude on paye pas pour ça … Mais bon.
Le lendemain on a visité un peu et on a sorti la planche
pour la première fois. Wollongong City Beach – en plus c’est le vrai nom de la
plage … LOL
D’abord sur le sable, je montre à Cédric ce qu’il me reste
de mes cours de surf. Et on se jette à l’eau.. moi la première. La première
grosse vague que je prends me défonce les oreilles … c’est mal baré … Je laisse
la planche à Cédric, le temps que ça passe.
Après un moment, on arrive un peu à prendre les vagues, mais
impossible de se lever .. elles sont grandes et le courant est super fort. Une vidéo est prête à être publiée, il faut simplement un peu de temps pour la mettre en ligne.
Je ne sais même pas s’il s’est passé une heure avant que je
me fasse mal … ! J’étais prête pour prendre la prochaine vague, et comme
une gogole, je lui tournais le dos évidemment. Et tout d’un coup, j’ai entendu
Cédric faire un espèce de « wooooouuuuhhhh » et BOUM BADABOUM !
La vague s’est cassé sur ma tête et j’ai été projecté d’abord sur ma planche et
ensuite contre le sable – la tête la première, sans les mains – et la vague a
emportée mon corps tandis que ma tête était enterrée dans le sable. J’ai donc
fais un joli soleil dans l’eau ! Quand j’ai entendu les cervicales
craquer, j’étais tout de suite moins rassurée. Je suis sortie de l’eau en me
tenant le cou et Cédric à tout de suite compris que quelque chose n’allait pas
… J’avais la figure un peu brulée par le sable et l’eau de mer et j’avais
extremement mal aux cervicales. On s’est dirigé vers les lifesavers juste pour
savoir s’il y avait une douche à proximité pour que je me rince le visage. Mais
ils ont vu que je me tenais le cou et que j’étais en souffrance … Ils m’ont
demandé de rester avec eux pendant qu’ils appelaient l’ambulance. De ce fait,
je suis partie à l’hopital juste pour passer des radios et être sur que ce
n’était pas plus grave que ce qu’on imaginait. Avec Cédric on savait que
c’était pas grande chose, au rugby j’en ai eu pleins des craques, et
généralement c’est pas dramatique… rien de grave, mais c’est douloureux.
Bref, j’ai passé les radios et il n’y avait rien ! On est donc retourné à notre périple et
c’était pas plus mal !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire