C’est parti pour 23h de vol …
Décollage prévu à 11h20, on a le temps de traverser la gare,
d’enregistrer nos bagages,
(18kg pour moi et 28kg pour Cédric – on est large pour le
retour !!), de passer les duty fruit (dédicace à Sergio) – même pas un
parfum, un rouge à lèvre, une boite d’AfterEight … on trace, trop pressé d’être
installer !
C’est parti pour 7h de vol >> Abu Dhabi ! Dans
l’avion, on commence par dormir, puis on regarde un film, deux films, on discute, on choisi nos menus, on dort …
Et au dessus de la Turquie
voilà qu’on prend idée de lire notre fameux carnet, passé entre les mains de
nos familles, nos amis au cours des dernières semaines avant le départ.
On commence par lire toutes les cartes, toutes aussi
touchantes les unes que les autres …
Ensuite on s’atèle à la lecture des mots qui parfois sont
des romans, des messages d’amour, d’amitié, de beuverie aussi ;) On s’en
amuse, on a tout de même la gorge serrée, surtout quan on lit les messages des
Grands-mères, des parents, des frère/sœur … Des copines aussi qui nous menace
de venir nous chercher par la peau des F*** !!
Tous les messages nous ont beaucoup marqués et le carnet
fera le tour de l’Australie avec nous, évidemment, et il continuera d’être
rempli par les fantastiques Autochtones que nous serons amenés à rencontrer.
Arrivés à Abu Dhabi, tout le monde descend, on arrive dans
un aéroport immenssissime ! Tout est fait pour donner l’impression d’or et
de bling bling, c’est assez perturbant finalement parce qu’on est pas habitué à
ce genre de chose. Tous les magasins Duty Free vendent des marques de luxe
(Rolex, LV, Dior …) et nous n’avons pas vraiment le temps de flaner puisqu’en
20 minutes nous devons traverser une dizaine de portes d’embarquement !
Nous arrivons finalement à bon port et passons rapidement l’enregistrement.
Après deux skypes avec les parents, nous attendons les
ordres pour monter dans l’avion. Nous réalisons que la plupart des gens autour
de nous parlent anglais, avec un sacré accent australien … c’est le début du
début !
Allez, encore 14h et l’Australie est à nous !!!!!
Dans l’avion, toutes les distractions sont les bienvenues,
que ce soit deviner l’heure en France,
en Australie, regarder des films, dormir, faire des vidéos – particulièrement une très drole – ou manger … en devinant quel repas allons
nous être servi !?
L’aterrissage se fait en douceur, il est 19H30 à Melbourne
et nous réalisons que nous allons poser nos pieds sur la terre tant attendue
… !!!! L’excitation est à son comble …
Par contre, plus de batterie sur mon téléphone, comment je
fais pour joindre Adèle qui nous a gentiement proposé de venir nous chercher
mais ne sait pas à quelle heure on arrive exactement … Mic/Mac avec l’Iphone de
Cédric, finalement le message part et nous allons chercher nos sacs … Sans
vouloir affoler Cédric je prie vraiment pour que les deux soient arrivés sain
et saufs … et YOUPI c’est le cas !
On récupère nos sacs, on a été de bons élèves en remplissant
les petits papiers jaunes pour l’immigration --- Rien à déclarer --- on passe
la douane les doigts dans le nez !
On prend les portes de sortie et c’est Jeffrey, le papa
d’Adèle qui nous fait de grands signes !! Chouette, même pas besoin
d’attendre, on file avec lui changer nos €uros puis au parking.
Evidemment, je laisse Cédric prendre la place du passager
avant – à gauche – pour commencer à s’habituer ! C’est trop drôle de le
voir un peu perdu, regarder à droite, à gauche puis encore à droite …
Après plusieurs minutes d’autoroute, on entame les petites
rues tranquilles des « suburbs » et nous arrivons finalement à Canterbury.
La maison n’a pas changé depuis la dernière fois que je suis venue y faire un
stop.
Toute la famille nous accueille, Adèle, Cherylee, Carina
& Alex. Ils sont en train de dîner et ajoutent deux assiettes pour nous.
Discussion sur les heures de vol, le temps passé depuis la dernière fois. Je
n’avais pas revu Adèle depuis 7 ans, contrairement à ses parents et ses
frère/sœur. Nous racontons nos més/aventures avec le train… Tout y passe et
l’heure tourne. Il est l’heure de faire un premier dodo « down
under ».
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